Un hommage solennel a été rendu, comme chaque année, aux fusillés du Mont Valérien et à toute la Résistance samedi 1er juin sur l’esplanade du Mont Valérien, dans le cadre de la journée nationale de la Résistance, hélas sous une pluie battante et dans un froid automnal.
Le Mont Valérien, un lieu indispensable à la mémoire collective.
Avant la cérémonie officielle, un spectacle, intitulé « Les Etrangers dans la Résistance – La Libération » a été interprété par les élèves du collège Albert Camus de Bois-Colombes (92) et par ceux du lycée Alain du Vésinet (78). Le récit théâtralisé a mis en lumière la montée du fascisme et du nazisme dans les années 1930, le combat dans les Brigades Internationales en 1936 en Espagne, puis l’entrée en guerre en 1939, a relaté l’appel du Général de Gaulle en 1940, puis l’unification des mouvements de résistance en 1943 et enfin la libération de Paris en août 1944.
Les deux enseignantes des établissements scolaires ont travaillé plusieurs mois avec leurs élèves pour transmettre cette histoire aux générations futures.
Entre les scènes avec les jeunes, Ariane Ascaride a lu des textes sur l’oubli, l’espoir et le rêve dans l’après-guerre.
Après ce moment théâtral, la cérémonie officielle s’est déroulée sur l’esplanade avec le dépôt, autour de la flamme ravivée du souvenir, des gerbes des associations mémorielles, du Parti Communiste Français, de la CGT, des institutions du Département.
L’hommage a pris fin dans la clairière des fusillés où une chorale a entonné le chant des Marais et la Marseillaise après un recueillement autour de la stèle.
Cette année, avec l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, des fusillés de l’Affiche Rouge, et de Joseph Epstein, le 21 février 2024, cette commémoration prenait une ampleur particulière. MRJ-MOI y était largement représentée.
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »
Victor Hugo