Vendredi 20 juin 2025 à 20h00
au Théâtre du Rond-Point
2bis av Franklin D. Roosevelt – 75008 Paris
On ne jouait pas à la pétanque dans
le ghetto de Varsovie
de et avec Eric Feldman, mise en scène Olivier Veillon
Prix : 23 € au lieu de 31 € plein tarif et 28 € (+65 ans)
Le nombre de places étant limité il est indispensable de réserver sur HelloAsso et c’est en cliquant ICI
Eric Feldman viendra à notre rencontre
le Mardi 23 septembre 2025 à 17h au 14 rue de Paradis – 75010 – Paris
A propos de ce spectacle , à ne surtout pas manquer, et qui avait été joué à guichet fermé en Novembre et Décembre dernier , ce qu’en disait Fabienne Pascaud de Télérama , avec une appréciation TTT
Extraits :
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À travers un seul en scène à la fois drôle et touchant, l’auteur-acteur nous fait partager son histoire familiale, marquée par la Shoah.
Oser faire rire de pareil sujet ? Simplement assis sur le plateau nu, éclairé tel un aimable conférencier, Éric Feldman s’en accorde le droit. Il peut. Fils et neveu d’enfants juifs autrefois cachés pour échapper aux nazis, il a reçu en héritage leurs traumatismes, et nous les fait partager avec un humour absurde que ne renieraient ni Franz Kafka ni Pierre Dac.
Audacieux, par exemple, d’évoquer parmi les victimes non comptabilisées de la Shoah tous les enfants juifs non-nés des millions de femmes gazées. Feldman ose. Des allusions paradoxales à l’Ancien Testament comme des clins d’œil à Freud, que ce psychanalysé érudit connaît visiblement sur le bout de ses névroses. L’acteur-auteur se tient toujours à la limite d’une insolence impossible, avec cet humour juif ravageur que seuls peuvent se permettre les Juifs. Aussi touchant qu’inquiétant, entre stand-up et leçon d’histoire et de philosophie, blagues et écriture sophistiquée, il navigue entre tragédie et comédie. Fait rire de ses savoureux oncles et tantes restés célibataires, et à l’accent yiddish à couper au couteau, comme de Hitler face à sa maman adorée et ses pauvres pinceaux…Serge Gainsbourg apparaît aussi, encore peintre et prof de musique dans une maison pour enfants juifs orphelins de la région parisienne. Éric Feldman rappelle encore ce qu’on oublie : qu’un rescapé, Gérard Blitz, imagina le Club Med comme antidote aux camps… Dans ce très rare spectacle créé au Théâtre national de Strasbourg, il a enfin miraculeusement ressuscité les fantômes d’un Yiddishland disparu, cher au romancier Isaac Bashevis Singer (1902-1991), dont il pourrait être l’un des faméliques et éblouissants personnages…