Comme tous les ans, MRJ-M.O.I. a participé à la célébration de la journée nationale de la Résistance , instaurée en 2013. La date du 27 mai avait été retenue pour commémorer le jour anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance, le CNR, le 27 mai 1943.
Cette année, dès le 26 mai, les associations porteuses de la mémoire de la Résistance accueillaient les visiteurs sur l’Esplanade Nathalie Sarraute dans le 18ème arrondissement de Paris. Nous y étions et avons échangé avec ceux et celles qui étaient venus à la rencontre des associations.
Le 27 mai, après le fleurissement des plaques mémorielles dans le 18ème arrondissement, c’est rue du Four devant l’immeuble où s’est tenue, clandestinement la première réunion du CNR, qu’a eu lieu la cérémonie officielle.
Ont pris successivement la parole Jean -Pierre Lecoq, Maire du 6ème arrondissement de Paris, Guy Hervy, secrétaire général du Comité parisien de la Libération, puis au nom de Madame la Maire de Paris, Laurence Patrice, adjointe à la Mairie de Paris, chargée de la mémoire et du monde combattant.
Elle a rappelé que « la Résistance , ce fut cette armée aux mille visages qui se leva dans les heures les plus sombres avec pour seules armes une détermination sans faille et une foi profonde dans la liberté retrouvée. Ce furent ces actions modestes ou éclatantes, secrètes ou flamboyantes, d’un facteur traversant à vélo la ligne de démarcation pour livrer des informations, d’une jeune secrétaire devenue agent de liaison, d’un étudiant réfractaire au STO rejoignant le maquis, ou encore de grandes figures inscrites à jamais dans notre mémoire. … tous unis par la même volonté de rendre à la France sa dignité, de recréer un destin commun à notre pays. »
Et comment ne pas évoquer alors ce 27 mai 1943, jour de la création du CNR : « 19 représentants des principaux mouvements de Résistance intérieure, venus d’horizons politiques, sociaux, idéologiques parfois irréconciliables » se retrouvèrent pour s’unir contre l’occupant et préparer la reconstruction de la République en adoptant un programme qui paraîtra clandestinement en avril 1944 dans une brochure connue sous le nom Les jours heureux.
Ce programme conduira à la mise en œuvre de profondes réformes économiques, sociales et politiques pour construire une France plus solidaire et plus juste.
« Se souvenir, ce n’est pas seulement rendre hommage au passé, c’est aussi protéger notre avenir. » a conclu Laurence Patrice.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à visiter la salle 13 du musée en ligne de MRJ-M.O.I. en cliquant ICI