Dimanche 27 avril 2025: Marche intergénérationnelle pour la mémoire et la transmission

Chaque année, depuis 1954, le dernier dimanche d’avril est dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la Déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette journée est dédiée au souvenir des victimes et des héros de la déportation.

A Paris, cette année, c’est devant l’hôtel Lutétia, là où les rescapés des camps ont transité après leur libération que nous nous sommes recueillis .

MRJ-M.O.I. avec de nombreuses associations, avait appelé à se joindre à cette marche initiée par l’Union des déportés d’Auschwitz, en partenariat avec le Ministère des Armées, la Mission du 80ème anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, l’Office national des Combattants et Victimes de Guerre et la Mairie de Paris.

Nous avons participé ce jour-là, avec près d’un millier de personnes, à une cérémonie particulièrement émouvante à laquelle quelques survivants ont tenu à être présents.

 Tout d’abord , ce sont deux jeunes comédiennes qui ont lu le poème de Charlotte Delbo    Ô vous qui savez , paru dans le recueil Prière aux vivants pour leur pardonner d’être vivants.    

                        Esther Senot pendant son intervention

C’est ensuite Esther Senot -arrêtée par la police française puis déportée en septembre 1943, à  l’âge de 14 ans, depuis Drancy, vers Auschwitz – qui a pris la  parole pour évoquer la vie ou plutôt la survie dans les camps et a mis en lumière l’épreuve douloureuse  du retour au Lutétia, réquisitionné pour accueillir les rescapés des camps. « Le retour n’était pas la fin de la douleur ». Elle a tenu à dédier cet hommage à sa famille exterminée par les nazis,  à Birkenau et à Treblinka.

                        Patricia Mirallès

Enfin, Patricia Mirallès, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, a rappelé ces temps sombres de l’histoire et souligné combien il était indispensable de se souvenir de la déportation. « Souvenir, reconnaissance, transmission » trois mots-clefs pour que toute forme de haine, d’antisémitisme  et de racisme, ne puisse plus renaître,  « telle est la promesse que la République renouvelle en ce jour. »

C’est par ces mots que s’est achevée l’allocution de Patricia Mirallès.

MRJ-M.O.I. s’emploie à faire que la mémoire demeure pour que ce pan de notre l’histoire ne se reproduise pas.

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